Un verger pour mémoire

Delphine Lalizout, Laurent Contamin et Olivier David,  se sont rencontrés dans le même cours de théâtre ; Dans les premières années de nos vies professionnelles ils avaient déjà travaillé tous les trois ensemble autour du texte de Michel Garneau, Quatre à Quatre où il était question de quatre générations de femmes, de passation et d’héritage familiale.

Un Verger pour mémoire est l’occasion de eux de se retrouver autour du texte de Laurent sur une thématique très proche de celle de leur première aventure commune :

Alors voilà, on rencontre Nina, Sylvie et Berthe à un moment de crise. Berthe perd la mémoire et ça ne va pas s’arranger. Alors que plane, sans qu’elle soit citée, l’ombre de la maladie d’Alzheimer, les 3 femmes se rassemblent et s’organisent autour de cet événement. Il y a beaucoup d’amour, il n’y a pas de pathos, il y a de l’irrévérence, de l’humour et de la poésie.
Berthe a des secrets qu’elle veut transmettre, on voit passer les couleurs et les parfums de sa vie.
Nina a des chemins à prendre, des choix à affirmer. Sylvie a encore des histoires à vivre…
C’est avec une réelle grâce et un sens inattendu du suspens, que Laurent Contamin évoque cette
catastrophe, ce grand bouleversement, qui n’est rien d’autre qu’un moment de vie intense…
Vinaver parle de « pièces paysages », c’est vraiment le cas pour cette pièce.
On voyage de dialogues en récits, en monologues etc… On y voyage aussi dans le temps, l’action a
lieu sur 3 ans et 3 saisons, 1 saison par année. Le temps est un facteur essentiel puisqu’il est celui de l’évolution de la maladie de Berthe. Il est aussi celui de vivre

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